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Démarche

Dans sa récente série, Mémoire vivace, Hugo Sabourin joue à la frontière du naturel et de l’artificiel, de l’organique et de l’industriel. 

Ses créations s’offrent comme des rêves, ces espaces flottants et fragmentés remplis de traces et de pas. Avec sa conjointe et ses jeunes enfants, il marche au quotidien dans son nouveau quartier, le Vieux-Hull. À force de croiser les mêmes rues, les mêmes endroits chaque jour, il se questionne sur l’effet de la pandémie et des confinements sur sa mémoire. 

À cette réalité s’ajoutent sa situation parentale et la fluctuation de son espace de création. Ceux-ci affinent naturellement sa démarche. Il compose sur son téléphone portable dans l’intimité du ralentissement et des confinements. Grâce à un nouvel outil numérique, il maximise son temps de création et fabrique des pinceaux à partir des photographies de ses balades. Des échantillons de souvenirs deviennent motifs, lignes, et taches. Tout ce qui l’entoure a le potentiel de le devenir; L’urbanisme, l’architecture, les fleurs, le béton, la décrépitude urbaine, etc. Comment le temps affecte-t-il nos capacités à conserver et à se rappeler des choses passées? En intégrant ses aptitudes en peinture à son processus créatif numérique, il imite certains effets de textures, de fluidité et de transparence propres à l’huile et à l’acrylique. Avec Mémoire vivace, Hugo Sabourin pose un regard frais sur son environnement

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